Le lundi 1er mai à Millau est organisé un pique-nique/discussion place du Mandarous à 12h.
A Toulouse la CNT-AIT organise une cortège abstentionniste place Esquirol à 10h30.
L’évènement Facebook.
Le lundi 1er mai à Millau est organisé un pique-nique/discussion place du Mandarous à 12h.
A Toulouse la CNT-AIT organise une cortège abstentionniste place Esquirol à 10h30.
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La méfiance générale vis à vis des institutions représentatives semble se conforter puisqu’en 2012 l’abstention à Rodez n’était que de 17.67% au premier tour des présidentielles et de 12.73% en 2007.
Il est habituel d’assimiler le terme de « racisme » à l’extrême-droite. L’actualité nous montre qu’il existe encore des gens comme Henry Lesquen pour penser l’humanité en terme de races et pour qui la « France, pays de race blanche » serait menacée par l’islamisation mais surtout par la « mélanisation », cette « explosion de la population de race congoïde ».
Sauf que les races au sein de l’humanité n’existent pas, la biologie et la génétique en attestent. On peut cependant distinguer des populations différentes dont les caractéristiques génétiques varient selon les régions du globe. Cela est dû au fait que ces caractéristiques sont déterminées par l’environnement. Ainsi, si vos grands parents sont originaires de la même région, il est possible d’arriver à déterminer à 100 kilomètres près où vous êtes né en fonction de votre génome (voir la vidéo de vulgarisation « Des races dans l’humanité ? » par DityBiology ci-dessous). Mais à aucun moment ces mutations génétiques liées à l’environnement ne permettent de justifier le concept de races humaines.
Pourtant, le concept de race revient, mais pas par là où on l’attend. S’il a jadis servi à justifier la tentative d’extermination des juifs par les nazis, la ségrégation aux États-Unis ou l’esclavage, il est aujourd’hui repris par des organisations telles que le PIR[1] et des groupes gauchistes, voire « libertaires », sous couvert de défense des victimes… de racisme.
Des individus comme Houria Bouteldja, la représentante du PIR, tentent de diffuser la vision d’une « lutte des races » teintée d’homophobie et d’antisémitisme. Dans son dernier ouvrage Les Blancs, les Juifs et nous, elle exprime clairement ce positionnement rétrograde: « J’appartiens à ma famille, à mon clan, à mon quartier, à ma race, à l’Algérie, à l’islam. » Elle affirme également que le mariage pour tous est un problème de blancs car il n’y a pas d’homosexuels chez les noirs et les arabes. Mais elle condamne également les unions hétérosexuelles entre personnes de « races » différentes: « La perspective décoloniale, c’est d’abord de nous aimer nous-même, de nous accepter, de nous marier avec une musulmane ou un musulman, un noir ou une noire »[2], le mariage mixte étant perçu comme « une ascension sociale ».
Cette vision extrêmement binaire et simpliste des rapports sociaux et du racisme se matérialisent par des actes et des positionnements absurdes. Les locaux de Mille Bâbords à Marseille et la libraire anarchiste La Discordia à Paris ont été attaqués par des autoproclamés « racisés » et au nom de l’antiracisme afin d’empêcher des débats autour de la question raciale. L’année dernière un « camp d’été décolonial » s’est vu refuser l’entrée aux blancs. Plus récemment Abdoulaye Traoré[3] s’est senti obligé de revendiquer publiquement son refus de participer à la Marche pour la Justice et la Dignité (pourtant organisée en parti par des associations racialistes) en justifiant qu’il « ne marche pas pour les blancs »: « Cette marche est organisée pour les blancs, pour réconforter les alliés blancs, les grands blancs. »[4]
Devant cette transformation de la lutte antiraciste en lubie identitaire il ne nous reste qu’à réaffirmer notre volonté d’amener une société solidaire, égalitaire et à tenter à de comprendre les rapports sociaux dans leur complexité et leurs contradictions. Loin des explications manichéennes et simplistes.
[1] Parti des Indigènes de la République.
[2] Revendiquer un monde décolonial, entretien de la revue Vacarme.
[3] Frère d’Adama Traoré, mort suite à son interpellation à Beaumont-sur-Oise.
[4] Pourquoi je n’irai pas marcher le 19 mars ? sur Médiapart
Dès les premières images de cette comédie dramatique réalisée par Grand Corps Malade et Mehdi Idir, nos yeux s’ouvrent en même temps que ceux de Benjamin sur le monde du handicap. Suite à un « accident de piscine », Ben, devenu partiellement tétraplégique, entre en centre de soins et de rééducation : c’est une longue initiation, guidée par Farid, en fauteuil depuis l’âge de 4 ans, pour comprendre et accepter les nouveaux codes et les nouvelles normes qui régissent le monde des « tétras » : le temps étiré à l’infini, l’ennui, la souffrance, la dépendance, la solitude. Tous ces thèmes sont abordés avec beaucoup d’intelligence et de justesse, sans sentimentalisme ni compassion. Deux parades contre le pathétique et le désespoir : l’humour sans concession qui permet de rebondir face aux situations les plus douloureuses et l’amitié indéfectible qui permet de s’épauler quand tout va mal.
Autre grande qualité du film : les personnages, incroyablement riches, échappent à toute forme de stéréotype : chez l’un, c’est la colère et la frustration qui domine, chez son voisin de chambre, c’est le refus d’accepter la réalité et la négation du handicap, pour d’autres, l’abattement et le renoncement à progresser mais pour d’autres encore c’est l’adaptation à une nouvelle existence qui compte aussi ses moments de bonheur et de plénitude. Le tout avec en filigrane, la présence des quartiers : c’est le « frérot » au bout du fil, puis les visites et au final, l’équipe de basket qui loin d’avoir oublié Benjamin l’ancien joueur, partage avec lui la victoire et le fête comme l’un des leurs.
Autre force de ce film : il nous permet de rentrer dans le monde fermé, presque carcéral, des centres de rééducation avec ses personnels soignants parfois dévoués ou bornés, et ses modes de fonctionnement grotesques au mieux, déshumanisants au pire.
Bref, « Patients » est un film juste et plein de lumière. Il nous ouvre les yeux sur le monde lointain des tétraplégiques et élargit par la même nos propres horizons. A voir sans hésitation.
Le samedi 25 mars à 14h à Decazeville, l’association Memoria Andando accueil dans son local une conférence sur le thème de la révolution espagnole.
« 1936-2016 : il y a 80 ans le 18 juillet 1936 le soulèvement d’une partie de l’armée espagnole soutenu par l’Espagne noire, réactionnaire, catholique, fasciste marque le début d’une guerre civile qui va durer presque 3 ans.
La plupart des historiens ont eu tendance à banaliser le conflit en le réduisant à un affrontement classique gauche/droite en niant la singularité de l’évènement, sa dimension éminemment révolutionnaire et le rôle déterminant qu’y joue l’anarcho-syndicalisme.
Bien que combattu à mort pendant le franquisme pendant la guerre et la dictature, l’anarchisme, mouvement de masse spécifiquement espagnol, ne sera jamais nommé en tant que tel, il sera amalgamé dans la lutte contre le communisme international venu de l’étranger, ce qui en pleine guerre froide fera pleuvoir sur l’Espagne une pluie de dollars.
De la même manière la Transition du franquisme à une démocratie représentative s’est construite sur une inacceptable loi d’amnistie et un pacte de silence et d’oubli voulus par la droite héritière du franquisme, le parti socialiste et le parti communiste. Avec bien sûr la négation délibérée du projet révolutionnaire dont le mouvement ouvrier avait été porteur et artisan.
Avec la participation de François Godicheau, universitaire, historien qui interviendra sur « Les historiens et la révolution de 1936 » et Myrtille des Giménologues (auteurs de Les Fils de la nuit et A Zaragoza o al charco) qui évoquera les volontaires internationaux avant les Brigades Internationales puis l’expérience révolutionnaire en Aragon. »
Un carnaval est organisé samedi 11 mars à 16h à Rodez derrière le tribunal de justice:
« Ramène toi déguisé, avec de quoi boire ou manger, ramène de la farine à jeter, et ton char pour défiler. Ramène ton copain musicien, ramène tes instrus et tes playlists. Ramène toute ta clique ou ta famille. Viens et nous serons Carnaval. »
L’Action Libertaire Ruthénoise et la Confédération Nationale du Travail 12 appellent à manifester le samedi 4 mars devant l’espace André Jarlan à Rignac à partir de 15h. Marine Le Pen doit y faire son premier meeting aveyronnais à 16h30. Faisons comprendre au Front National qu’il n’est pas le bienvenu ni en Aveyron ni ailleurs.
Pour l’Action Libertaire Ruthénoise l’année 2017 sera plus que les autres marquée par sa campagne pour l’abstentionnisme. En raison des prochaines élections présidentielles mais aussi de la montée des populismes en général et du projet d’installation d’un local FN sur Rodez pour les législatives.
Aussi nous ferons notre dernière permanence le samedi 4 février de 11h à 13h. La location du local coûte de l’argent et nous préférons l’investir autrement. Nous nous félicitons cependant d’avoir pu rencontrer toutes les personnes passées aux permanences et vous invitons à nous contacter via internet si vous souhaitez nous rencontrer.
Bonne année à toutes et tous !